Le week-end dernier nous sommes donc, avec Eric et Seb, allés voir un match de polo. Pour ceux qui ne connaissent pas, le polo se joue (contrairement au water-polo) à cheval et sur un grand terrain de gazon.
Une équipe est composée de 4 joueurs : un attaquant, deux centraux, et un défenseur. Je vous dit ça parce que je l'ai lu, mais dans la réalité cela ressemble plus à un gros tas de chevaux qui court après une balle, un peu dans le style d'un match de foot féminin à l'école primaire.
Chaque partie est composée de 8 temps de jeu, de 7 minutes chacun. On profite des pauses pour changer de chevaux, puisque ce sport est très physique. Pour les chevaux.
Le but du jeux est de faire passer la balle entre les deux poteaux formant des buts de part et d'autre du terrain. Détail amusant, les camps changent à chaque but et non à la fin d'une période de jeu.
Pour en savoir plus sur les règles je vous laisserai vous rendre sur Google, puisque je n'ai pas compris grand-chose. Une seule chose est sûre : il est interdit de croiser la trajectoire de celui qui possède la balle. Pour le reste je n'en sais rien, mais vu le nombre impressionnant de coups francs qu'il y a eu, les règles ne doivent pas se limiter à cela. Les coups francs sont amusants à regarder : les 4 joueurs en défense se rendent dans leurs buts (le truc pratique, c'est que contrairement aux joueurs de foot ils n'ont pas besoin de se protéger le sexe lors des coups francs. Et j'ai bien observé, les chevaux ne se croisent pas non plus les pattes sur le bas ventre. Pourtant ils s'en prennent régulièrement plein les pattes ou le poitrail, les pauvres). Le joueur qui va tirer prend alors de l'élan et débute sa course. Mais quand je dis de l'élan, je ne parle pas de 5 mètres. Non non. Il en prend minimum 20, voire 30. Et l'on s'attend donc à le voir accélérer pour arriver sur la balle à pleine vitesse. Grossière erreur : le cheval parcourt la distance le séparant de la balle à un train de sénateur, permettant à son cavalier de tirer dans les meilleurs conditions. Et quand un cavalier tire dans les meilleurs conditions, cela part loin et haut, j'ai été impressionné.

Ceci dit, passées les 20 premières minutes nécessaires pour découvrir comment fonctionne ce sport, on en voit vite le bout. Non pas que je me sois ennuyé, mais il n'y a pas beaucoup d'animation dans le stade et les joueurs sont souvent loin donc on ne voit pas grand-chose... Résultat on papote beaucoup sans être très attentif au jeu. Donc à moins d'être un passionné de ce sport, venu soutenir son équipe, le polo peut être un merveilleux endroit pour bronzer, réviser ses partiels dans un endroit calme, ou encore faire une sieste. C'est tout du moins l'intérêt que j'y vois ^.^

Allez, quelques photos, parce que vous le valez bien.

Vous aussi, aidez-nous à trouver Charlie. Heu, la balle...

Quand le polo va plus vite que mon appareil photo...

Sur la droite vous pouvez voir les buts.

Le public en délire.

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