Un francais en Argentine - Ma vie en Argentine [sorties]2015-04-14T12:11:47+02:00urn:md5:e3062edf851219762e06da1315ff1738DotclearBuenos Aires Carneturn:md5:02c1ad53749f6d855176e412ccee3e712005-06-02T20:18:12+00:002005-06-10T17:33:31+00:00jabricMa vie en Argentine [sorties]<p>Les blogs se développant, des communautés se forment peu à peu, des amitiés naissent... et fatalement les gens finissent par avoir envie de se rencontrer. Pour répondre à ce besoin, un blog, <a href="http://www.paris-carnet.org">Paris Carnet</a>, organise régulièrement des rencontres entre bloggeurs. Pour des raisons évidentes, ces soirées (tous les premiers mercredis du mois) se déroulent à Paris. <br />
Rebel dans l'âme, Wendy avait donc décidé d'organiser une à rencontre alternative hier soir... les <a href="http://blog.argentine-news.com/?p=815" target="blank">Buenos Aires Carnet</a>, évidemment !</p> <p>La population bloggeuse de Buenos Aires n'étant pas encore très nombreuse, la soirée aura été sous le signe de la qualité et non sous celui de la quantité. Enfin je me plais à le croire :o).</p>
<p>Nous étions donc trois. Wendy, chef de cérémonie émérite et webmaster de l'excellent <a href="http://blog.argentine-news.com" target="blank">Argentine au jour le jour</a>, que je recommande à tous ceux qui s'intéressent à l'actualité de l'Argentine. <a href="http://www.alexis.blogs.com" target="blank">Alexis</a>, un nouveau dans la blogosphère et peut être dans la ville, s'il décroche le <span class="infobulle" title="Volontariat à l'Internationale en Entreprise">VIE</span> dont il rêve. Et votre serviteur, évidemment.</p>
<p>Ayant cours jusqu'à 21h30 (non non, ne vous y fiez pas, les apparences sont trompeuses) je suis arrivé bon dernier à la réunion. On peut également dire que je suis arrivé second, c'est selon. <br />
Je fais rapidement la connaissance d'Alexis, avec qui j'avais déjà eu quelques contacts mailiesques (<a href="http://news.tf1.fr/news/multimedia/0,,3217328,00.html" target="blank">notre commission</a> va-t-elle accepter ce neologisme ?), armé d'une coupe de champagne. Wendy me prendra d'ailleurs en photo la coupe aux lèvres, contrecarrant toute tentative de négation ultérieure. Diantre, ma réputation de sobriété va prendre du plomb dans l'aile.<br />
Nous passons rapidement à table, les 2,5kg ( !!! ) de viande étant cuits. Et bien cuits, Wendy ayant mal estimé le temps nécessaire pour que je me rende à son appartement. Enfin c'est la version officielle disponible sur son site, hier il ne se gênait pas pour dire que c'était exclusivement de ma faute, étant arrivé en retard selon lui ;o). La viande était cependant tout à fait agréable à manger, correspondant même aux préférences de cuisson (quelle faute de goût !) d'Alexis et de la femme de Wendy (non, elle ne s'appelle pas Wendynette). Le plat principal sera accompagné de carottes vapeur et de Malbec, auquel je substituerai une bière (oui, je sais, ´ quelle faute de goût ! ") en prenant soin qu'aucune photo ne soit prise cette fois-ci.</p>
<p>Je passerai la fin de la soirée à faire l'inverse de ce que je fais sur ce blog : écouter beaucoup et parler peu. <br />
Wendy me fait toujours autant rire quand il plisse ses yeux et resserre ses lèvres avant de raconter, un sourire jusqu'aux oreilles, l'une de ses innombrables anecdotes / aventures. Un vrai gamin qui a une blague à vous dire et qui n'attend qu'une seule chose : pouvoir le faire. <br />
Les discussions tourneront logiquement autour des blogs et de l'Amérique Latine. Discussions intéressantes au demeurant.</p>
<p>La glace engloutie, le thé ingurgité et le whiskey décliné c'est déjà l'heure de regagner nos pénates, Alexis ayant des entretiens le lendemain et moi des cours. Une dernière photo où ils en profitent encore lâchement pour me coller une coupe de champagne dans les mains et je réveille Bob, assoupi sur le canapé, avant de rentrer à pied par la ville endormie. Pour autant que Buenos Aires puisse être endormie...</p>
<p>L'expérience fut intéressante. Il ne manque plus qu'à attirer un peu plus de participant(e)s.</p>
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<img src="http://www.imerege.com/blog/images/wendy_1.jpg" alt="photo" title="Buenos Aires Carnet" />
<p>Jérémie, Wendy et Alexis ñ <em>by Wendy</em></p>
</div>
<br />Un week-end passé à toute vitesseurn:md5:6704812acdb1cfec76e539fb375c55a22005-04-11T11:55:16+00:002005-04-11T12:05:17+00:00jabricMa vie en Argentine [sorties]<p>Et je ne dis pas ça parce que...</p> <p>Vendredi dernier je me suis rendu au centre culturel Borges. Les centres culturels sont assez nombreux à Buenos Aires. Ils permettent, pour un prix souvent modique (la plupart du temps dans les <span class="infobulle" title="0,5 euro">2 pesos</span>) d'avoir accès à des expositions. Peintures, photographies, sculptures, ils proposent de tout. En ce moment, le centre Borges présente une <a href="http://www.ccborges.org.ar/home.html" hreflang="es">rétrospective sur Henri Cartier-Bresson</a> avec plus d'une centaine de ses photos. Je suis donc allé y faire un tour, histoire de voir à quoi cela ressemblait. J'y serai bien allé avec Gabriel pour avoir les explications de quelqu'un qui s'y connaît un peu en photo, mais finalement cela ne s'est pas fait. C'était cependant intéressant.</p>
<p>En revenant, j'ai fait un détour par chez ´ Wendy ", le webmaster d'<a href="http://argentine.blog-city.com/">Argentine au jour le jour</a>, qui m'avait cordialement invité à passer faire un brin de conversation ou dîner chez lui. Arrivé vers 19h, j'en suis reparti vers 1h00 du matin... Je suis tombé sur quelqu'un de passionné par l'Argentine tout en en étant très critique (lucide ?). Très cultivé, sur un peu tous les sujets, j'ai pas mal appris durant cette soirée. Bref, très impressionné. Et je ne dis pas ça parce qu'il me lit...</p>
<p>De retour chez moi, fête organisée pour le départ d'Elin, la Suédoise. Le mois sera vite passé. Un peu plus de monde que la soirée que nous avions précédemment organisée, tout en restant dans les limites de ce qui me convient en terme de convivialité. J'ai pu mettre en pratique mes premiers cours de Salsa. Bon, c'est pas encore tout à fait ça, notamment au niveau des hanches, mais ça s'arrange peu à peu ;o).</p>
<p>Le lendemain, après une grasse matinée (enfin à ce niveau là c'était même plutôt un gras après-midi), je reçois le coup de fil de Mélanie : la Française nouvellement étudiante en Argentine qui m'avait laissé il y a quelque temps un message sur mon blog. Nous convenons d'aller prendre un verre ensemble dans la soirée. Après Wendy, Mélanie... Mon blog se transforme donc peu à peu en site de rencontre, c'est marrant. :o) L'autre truc amusant, c'est qu'en deux jours j'ai rencontré deux personnes que je ne connaissais que par mail. Et quand on se retrouve devant la porte, attendant qu'elle s'ouvre, on s'interroge. Alors, quelle couleur de cheveux ? Grand(e) ou pas ? Quel look ? Quelle voix ? <br />
Nous sommes donc allés dans un bar sur Rodriguez Pena, l'une des zones à la mode pour sortir. Et comme la veille, je n'ai pas vu le temps passer. Discussions intéressantes sur un peu tout et rien. Bref, très bonne soirée. Et je ne dis pas ça parce qu'elle me lit...</p>
<p>Sinon Bob s'est fait, au cours de ces deux soirées, traiter successivement de ´ sac en poil de chameau " et ´ sac en poil de yacht ". Et traiter Bob de quelque chose qu'il n'est pas, surtout de ´ sac en poil de chameau ", c'est vraiment un truc qu'il ne supporte pas. C'est un peu comme traiter un Belge de Suisse, pour ceux qui connaissent Coluche. Un coup de bol qu'il ne comprenne pas encore très bien le français, sinon je suis sûr qu'il se serait vexé. Malgré cela, il sent toujours aussi bon. Et je ne dis pas ça parce qu'il me lit...</p>
<p>Hier enfin, après une courte nuit, je me suis rendu chez la famille qui m'avait pris en stop à Ushuaia. Ils m'avaient invité à venir manger chez eux, en compagnie d'un couple d'ami à eux. Au menu, repas végétarien. C'est dingue le nombre de gens que je rencontre et qui ne mange pas de viande. Bon, dans leur cas ce n'est pas une règle stricte, puisqu'ils se font parfois des barbecue ou autre, mais quand même. Après-midi agréable, passé à manger puis à regarder les photos des divers voyages de chacun. Enfin sauf du mien bien sûr ;). Rendez-vous est pris pour un pique-nique dans le Tigre, une zone de rivière et de petites îles située un peu au nord de Buenos Aires.</p>
<p>Allez, je vous laisse. Et n'oubliez pas que je vous aime tous. <br />
Et je ne dis pas ça parce que vous me lisez...</p>Argentine vs Colombieurn:md5:fde6d3605887efe0fa3ad5811ed453e62005-03-30T12:04:37+00:002005-03-30T12:09:55+00:00jabricMa vie en Argentine [sorties]<p>Quel camp choisir ?</p> <p>Ce soir a lieu le match de foot Argentine-Colombie, à Buenos Aires. Cette partie compte pour les éliminatoires de la coupe du monde et elle est donc assez importante pour les Colombiens, relativement mal placés pour le moment (l'Argentine étant première de son groupe, pas de problème).</p>
<p>Et ce soir, je vais au stade pour y assister... au côté des Colombiens. Quoi ? Bientôt 8 mois de présence en Argentine, et je ne supporte même pas ce pays ? Quelle honte ! Quelle trahison ! Au voleur, A l'assasin !<br />
Oui mais... D'un autre côté je vis quotidiennement avec des Colombiens... Et vous ne connaissez pas les Colombiens ! Ils seraient certainement capables des pires infamies (taillader à coups de cutter mon sac à dos en poil de lama... Mettre du poivre dans ma pate à pain... Et peut-être pire encore !) en cas de support de l'équipe argentine. <br />Alors, entre sauver mon sac à dos en poil de lama ou supporter l'équipe blanche et bleue, le choix est vite fait !</p>Un long week-end bien rempliurn:md5:d26ebae503e468abbaa884afa340d4512005-03-28T14:58:29+00:002005-03-31T11:53:45+00:00jabricMa vie en Argentine [sorties]<p>Mes premières fois</p> <p>Alors que cela doit être à votre tour d'être en congé, si j'en crois un message posté par ma mère un lundi après midi (ou alors c'est qu'elle est malade), je reprends doucement les cours après presque 5 jours de pause.</p>
<p>Au programme de ces 5 jours : </p>
<ul>
<li><strong>Mon premier bowling de tout ma vie</strong>. Oui, tous mes plans précédents ayant systématiquement lamentablement échoués, j'ai dû attendre d'être en Argentine pour parvenir à y mettre les pieds.. Au final, une honorable troisième place (sur quatre) avec un petit 69 points et presque un strike. Un strike du deuxième coup quoi. Mais cela veut dire que j'ai été suffisamment mauvais pour ne pas toucher une seule quille lors du premier coup, donc ce n'est finalement pas si glorieux que ca. J'aurais cependant réussi à terminer avec plus de points que le gamin de 8 ans jouant la ligne d'à côté. De justesse. L'honneur est sauf ;o)</li>
<li><strong>Mon premier pain réussi</strong>. Depuis quelques semaines, je me mets à cuisiner sérieusement. J'attaque par les bases et j'ai donc tenté et réussi mes premiers pains. J'en ai encore la larme à l'oeil. J'en ai profité pour faire aussi de la compote pomme-lait-cannelle, un phare breton aux prunes (ce n'est donc pas vraiment un far breton), des gniocchis, une tarte au pomme et une quiche Lorraine est en voie de préparation. J'ai donc actuellement une image totalement usurpée de cordon bleu auprès de mes colocataires. Il faut dire aussi que Gabriel m'a demandé de l'aide pour faire sa purée (en poudre hein... Même pas une vraie) donc ce n'est pas très difficile de passer pour un dieu du fouet. Ou de la louche. Cela prêtera moins à confusion.</li>
<li><strong>Mon premier cours de dessin</strong>. Ou presque. Le prof était malade, cours reporté. Mais c'est l'intention qui compte, comme on dit.</li>
<li><strong>Mon premier cours de Salsa</strong>. Vivant avec des Colombiens, ils rencontrent des Colombiennes. Vivant avec des Colombiens, j'écoute de la Salsa, de la Cumba, du Meringue. Donc vivant avec des Colombiens, il a bien fallu que je commence à apprendre à danser... <br />
C'est chose faite depuis samedi soir, jour ou Natalia m'a donné mon premier cours de Salsa. Même que je suis super bon, disent-ils. Je suis sûr que c'est parce qu'ils veulent que je continue de leur cuisiner des trucs, mais c'est sympa quand même. <br />
Il faut que je la recontacte pour voir si un échange cours de francais - cours de Salsa est possible. Avant que mon père n'intervienne, je tiens à préciser qu'elle a déjà un copain, et que de toute facon Leonardo est déjà sur la brèche... :o)</li>
<li><strong>Notre première fête à la maison</strong>. A l'occasion de l'anniversaire d'Elin, nous avons organisé une fête - pendaison de crémaillère chez nous. Ce fut assez sympa puisqu'au final pas grand monde n'est venu, donc c'est resté assez intimiste, comme j'aime bien. Non, je ne sais pas pourquoi les gens qui devaient venir ne sont pas venus. On doit avoir un appartement de looser... :-)</li>
</ul>
<p>Allez, rien que pour vous, quelques photos de la soirée :</p>
<p><img src="http://www.imerege.com/blog/images/cremaillere1.jpg" alt="Maria, Gabriel et moi" /><br />
Maria (l'amie d'Elin), Gabriel et moi-même en train <del>d'interpréter</del> de torturer une chanson suédoise pour Elin.
</p>
<p><img src="http://www.imerege.com/blog/images/cremaillere2.jpg" alt="Maria et Leonardo en plein show" /><br />
Maria et Leonardo en plein show. Leonardo est vraiment excellent quand il sort de son lit (oui, il a tendance à y rester assez longtemps. Etant donné que son lit est pour le moment un matelas pneumatique posé dans le salon cela lui permet de socialiser sans trop bouger, mais bon... ;o)
</p>
<p><img src="http://www.imerege.com/blog/images/cremaillere3.jpg" alt="looser team" /><br />
La looser team. Il parait que c'est un jeu télévisé : prendre des photos de gens faisant le "L" de "loose". Ah bon. Soit.
</p>
<p><img src="http://www.imerege.com/blog/images/cremaillere4.jpg" alt="la balcÛn team" /><br />
Sur les côtés les deux anciens colocataires de Leo (il squattait chez eux quoi), Leo et Natalia (celle des cours de Salsa).
</p>
<p><img src="http://www.imerege.com/blog/images/cremaillere5.jpg" alt="Ma coupe de cheveux" /><br />
Admirez ma coiffure "pseudo punk" faite spécialement pour la soirée. J'ai presque un air satanique sur la première, non ?</p>Un Corse, un Parigot et un Grenoblois sont dans un resto...urn:md5:e32c6827f960c84d6c2c6ee5522faf702004-12-11T13:46:45+00:002004-12-11T14:26:17+00:00jabricMa vie en Argentine [sorties]<p>Non, ce n'est pas le début d'une blague, on est juste allé au resto hier, rien d'autre... :p</p> <p>Après une semaine d'ermitage de ma part, je suis finalement un peu sorti hier soir, avec Eric et Nick. Je ne sais pas trop pourquoi (est-ce le retour d'un bon paquet d'étudiant étrangers vers leur pays d'origine ? L'idée de mon voyage qui s'approche peu à peu ? La lassitude de voir souvent les mêmes personnes aux mêmes soirées ?) mais le fait est que je n'avais aucune envie de voir des gens durant cette semaine, Eric excepté (mais comme je le lui ai dit, <q>Tu n'es pas un "gens" Eric !</q>). Et pourtant, nombreuses étaient les fêtes organisées à droite à gauche par des étrangers sur le départ.<br />
Toujours est-il qu'hier j'étais d'humeur sociable (enfin un peu plus que les jours précédents), donc je suis allé dans un resto avec Eric et Nicholas, "l'Anglais qui avait habité dans le même immeuble que le notre mais qui a déménagé depuis pour laisser son appartement à Seth, l'Américain". Oui, je me rends compte que je pourrais faire des fiches "amis" sur mon blog, auxquelles vous pourriez vous reporter pour voir qui est qui. Bref... je suis donc allé au resto hier. C'était très sympa. Une petite demi-heure de queue (on est allé attendre dans un bar), puis viande. Beaucoup de viande. Nous avions commandé pour patienter des saucisses et du boudin. Quand à la fin de l'entrée on se dit qu'on a déjà plus très très faim, cela risque de poser problème pour le plat principal. Et quand le plat principal arrive, il n'y a plus aucun doute à ce sujet...<br />
Nous avions tous trois commandés (si mes souvenirs sont bons) un bife de chorital. La bife de chorizo, c'est un bout de vache, mais je ne sais pas trop d'où... là c'était du chorital, cela signifie que cela venait accompagné de purée de calabaza (courge), d'un demi oignon cuisiné, de fromage fondu sur une tranche de poivron rouge, de frites et d'un oeuf au plat. Et bien je peux vous dire que ça calle...<br />
Dans les petits trucs qui feront que l'on se souviendra de ce resto, outre la jolie <del>serveuse</del> présentation de l'assiette, on peut également citer la présence de craies multicolores sur la table (ce n'est pas des craies, mais ça y ressemble) permettant d'écrire sur les nappes. Amusant. </p>
<p><img src="http://www.imerege.com/blog/images/chorital.jpg" alt="Chorila - Buenos Aires - Argentine"><br />
Ne comptez pas sur moi pour faire une quelconque allusion à une possible "action de sous-pèsement" effectuée par notre héros...</p>
<br />
<p>Sur ce, je retourne étudier mes statistiques de blog. <br />
Jusqu'à maintenant, des gens sont venus sur mon site en tapant sur Google, entre autre : "photos vacance osées" (ils ont dû être déçus...), "Augustina blog" ou "Elsa blog" (je pensais pourtant que c'était écrit en assez gros en haut de page) ou encore "sauce la bière" (j'ai déjà du mal avec la bière nature, alors saucée je n'ose pas imaginer...)</p>Un Chilien à Buenos Airesurn:md5:da46a057a67c8d1ed531845215eb29c82004-11-24T22:49:03+00:002004-11-25T14:41:36+00:00jabricMa vie en Argentine [sorties]<p>Comme je vous l'avait annoncé il y a de cela quelques posts, Seb, un ami francais d'Eric travaillant en ce moment à Santiago (Chili) est venu nous rejoindre la fin de semaine dernière.<br />
Récit d'un week-end épuisant.</p> <p>En fait c'est amusant : je viens de faire la liste des activités auxquelles j'ai participé avec eux, et sur le papier cela ne fait pas beaucoup... Par contre physiquement je suis totalement crevé... Bref, c'est parti :</p>
<p>Sébastien est arrivé mercredi matin mais je n'ai rien fait avec lui avant vendredi. Vendredi est également le jours où deux filles (une Française et une Argentine, toutes deux étudiant à Santiago) ont déposé leurs affaires dans notre appartement, faisant passer à 5 le nombre de ses occupants. Ce soir là, nous nous sommes rendus dans un petit restaurant Plaza Cerano, une place située dans le quartier de "Palermo Hollywood". La place en elle même n'a rien d'extraordinaire, mais une myriade de petits pubs, bars ou restaurants est implantée tout autours. Nous y sommes donc allés sans rien de prévu, et nous sommes attablés dans un petit restaurant répondant au nom de "bar abierto", bar ouvert. Je n'ai pas compris pourquoi, mais ce n'est pas très grave. Je commande, tout comme Seb et les filles, un classique "bife de chorizo" (ne me demandez pas ce que c'est, je n'ai toujours pas trop compris quel bout de la vache c'est) tandis qu'Eric opte pour un plat mexicain. Grosse déception culinaire, même si le lieu est sympa. La viande est très cuite et peu goûteuse. Bref, j'a vu beaucoup mieux depuis que je suis là.<br />
Après le repas, le groupe se met en direction du Million, un bar situé dans un immeuble et où il est donc possible de choisir son étage et sa pièce en fonction de l'effet recherché (intimité, style musical, etc.). Amusant.</p>
<p>Samedi, match de <a href="http://imerege.com/blog/index.php?2004/11/24/58-polo">Polo</a>, puis de nouveau resto dans le même coin avec les mêmes gens, sauf que deux nouvelles Françaises de Santiago se joignent à nous. Cette fois il s'agit d'un "tenedor libre" : vous payez 14 pesos et pouvez manger toute la viande, pâtes et salades que vous voulez. Après 10 minutes d'explications sur le concept (notre groupe comprenait de nombreuses blondes aussi) tout le monde a fini par comprendre comment cela fonctionnait, et nous optons pour prendre un petit peu de toutes les viandes disponibles, afin de goûter à tout. La aussi j'ai été déçu par le goût et la cuisson de la viande. J'aurais quand même eu l'occasion de goûter des foies et des riÒones (intestins ?) de vache, chose que je fais rarement. Et je pense que je vais continuer dans ce sens d'ailleurs :). La nuit continue en boite de nuit, un ami américain ayant des entrées gratuites dans la zone VIP d'un boliche. Voyant pour ma part assez peu de différence entre m'ennuyer dans un night club en tant que troufion de base ou en tant que VIP, je décide de rentrer. Je serai réveillé quelques heures plus tard par Eric et Seb venus chercher un ballon pour aller jouer dans un parc (à 5h du matin, je vous jure).</p>
<p>Dimanche, visite de la feria de San Telmo, le quartier historique de Buenos Aires, puis de la <a href="http://imerege.com/blog/index.php?2004/11/24/56-la-boca">Boca</a>, l'un des quartiers les plus pauvres de la capitale.</p>
<p>Il a fait vraiment très beau ces trois jours, j'en suis d'ailleurs tout rouge. Cela nous change de ces 2-3 dernières semaines de pluie et de mauvais temps. Forcément, étant donné que j'ai commencé à écrire ce post il y a deux jours, il s'est remis à pleuvoir depuis. Enfin bon... Toujours est-il que ce soleil m'a tuer (je vous mets des guillemets ou vous reconnaissez la citation, cette fois ;) et que j'ai fini mon dimanche à comater sur le canapé.</p>
<p>Pour la route, photo d'un grand moment de complicité entre Eric et Seb, à la Boca...<br />
<img src="http://www.imerege.com/blog/images/complicite.jpg" alt="Complicité" /></p>Un week-end bien rempliurn:md5:5717f6bc1ffe6434fdad141bb928cc272004-11-18T16:40:02+00:002004-11-18T20:43:13+00:00jabricMa vie en Argentine [sorties]<p>Enfin surtout la nuit</p> <p>Le week-end dernier avait lieu la "fiesta de egresado" de ma faculté de communication. C'est une fête organisée par les étudiants de 4ème année destinée à marquer la fin de leur scolarité. Chaque étudiant participe financièrement à la "location" d'une boite de nuit et peut inviter une trentaine de personne à y venir.</p>
<p>Abandonné par Eric qui "devait travailler" (parfois Eric est encore plus drôle que Coluche) et par Seth, l'Américain de l'immeuble, qui n'avait pas trop envie d'aller dans une soirée ou il ne connaissait personne, je doutais fortement de ma motivation à me rendre dans ce lieu de perdition. Il faut préciser, à ma décharge, qu'outre le fait que je sois loin d'être un fanatique des boites de nuit, les soirées commencent beaucoup plus tard en Argentine... Lorsque j'ai demandé à Ana vers quelle heure elle pensait arriver à la fête, elle m'a répondu 1h00 - 1h30. Du matin. Si si. A cette heure là, le petit vieux que je suis a normalement déjà pris sa verveine, retiré ses pantoufles et dort du sommeil du juste. Bon, j'exagère peut être un peu quand même. Mais disons que je ne m'imagine pas vraiment sortir de ma maison à une heure aussi avancée de la nuit. Et bien là, vous me croirez si vous le voulez, mais je suis parti de chez moi à 2h15. Hé ouais.<br />
Et là, premier effet kisscool, devinez qui je croise à l'entrée de la boite... Fini, l'Argentine de Paris. J'ai donc du faire 5 boites depuis que je suis ici, et j'ai réussi à la croiser deux fois, pas mal hein ? Non, ne me dites pas que c'est un signe, elle était avec son copain. Un nouveau. Bref, moi qui essayais désespérément de la joindre depuis deux semaines, je sais comment faire maintenant. On dit que le monde est petit, mais à ce point...<br />
Deuxième effet kisscool : il y a un monde fou dans cette boite, et je ne reconnais personne ou presque. Jusqu'à ce que je finisse par tomber sur un podium ou danse la moitié de ma classe, passablement éméchée (enfin j'espère...), puis sur le groupe Ana / Inès / Martin & Co. Tout le monde m'interpelle, me fait la bise (oui, on se fait la bise entre mec également), me prend par les épaules... Entre la lumière quasi inexistante ou stroboscopique, les coiffures passablement étranges de mes acolytes (non, je n'ai pas dit alcooliques) après deux heures à danser et le fait qu'ils me parlent à moins de 30 cm du visage, j'ai du mal à reconnaître exactement à qui je fais la bise et à qui je parle, mais ce n'est pas très grave : je souris et ils ont l'air content.<br /> Au final j'ai passé une bonne soirée en boite. C'est toujours loin d'être le truc qui me botte le plus, mais sur l'échelle des soirées en boliches c'était pas mal.</ p>
<p>Ca c'était pour le vendredi soir. Samedi soir je suis allé à Catedral, une milonga (lieu ou l'on peut danser ou regarder les gens danser le Tango, je vous en ai déjà parlé dans un ancien post) avec Seth et John (un ami américain de Seth). L'idée était double : leur faire découvrir le lieu (ils n'y étaient jamais allés) et rencontrer Alex, une collègue / chef de stage chez Grrrey !, à l'occasion de son dernier jour de vacance en Argentine.<br />
La première partie de soirée a été quelque peu confuse : les deux Américains commandent des boissons imbuvables suite à des problèmes de précisions linguistiques, les plats proposés sont assez peu copieux (il est assez rare que je puisse compter -sur une main !- le nombre de ravioles présents dans mon assiette. Je veux bien croire qu'ils étaient gros, mais il y a quand même des limites...) et l'ambiance était résolument américaine tout autour de nous. La raison est assez simple, si j'ai bien compris ce que disaient les gringos avec qui mes deux compagnons ont engagés la conversation : l'un d'eux venait d'achever la construction d'un hôtel près de la UCA et avait invité ses amis à venir fêter l'événement. Bon, et bien tant pis pour l'ambiance, quelque peu compensée par des américaines venues nous rejoindre à notre table. Jolies mais résolument trop jeunes.
<br />Après quelques minutes à dérouiller mon anglais en milieu bruyant, Alex finit par arriver et je change de groupe pour rejoindre le sien, composé de deux autochtones et d'une Italienne. L'anglais est donc oublié au profit d'un mélange de Français, d'Italien et d'Espagnol, chacun utilisant la langue qu'il maîtrise le mieux. J'en profite pour prendre des nouvelles de ° GRRREY ! (allez, je vous le fais à la sauce espagnole ^.^) qui ne sont globalement pas très bonnes, avant qu'Alex ne s'échappe sur la piste de danse pour mettre à profit ses cours de Tango parisiens.<br />
Nous sommes restés jusqu'à la fermeture, vers 5h30. C'est assez sympa puisqu'en fin de soirée il y a de moins en moins de monde sur la piste, et ceux qui restent dansent globalement assez bien. Ce soir là il y avait un trio qui faisait un mélange de Tango et de dans moderne assez agréable à regarder, alors que je ne suis à la base pas trop branché la dessus. <br />
D'un autre côté j'aime bien aussi regarder les gens danser quand il y a de nombreux couples sur la piste : le mélange des styles m'amuse beaucoup. Certains débutent, timides, tenant maladroitement leur partenaire par la taille, le regard fixé sur leurs chaussures afin de ne piétiner personne. D'autres, plus avancés, enchaînent figure sur figure, se déplacent sur la piste à une vitesse folle, et ils tournent, ils dansent comme des soleils crachés, dans le son déchiré d'un accordéon rance. Quelques uns tentent des innovations, recherchant dans le regard de leur partenaire un quelconque signe d'encouragement ou de "mais qu'est-ce que tu est en train de me faire, là ??" tandis que d'autres semblent dans leur propre monde, avançant lentement, à leur vitesse, sans se soucier des autres. Les prises de main diffèrent également : certains les joignent les bras tendus loin sur le côté alors que d'autres les recroquevillent jusqu'à se toucher la tête. Certain sont collants, d'autres au contraire très distants. Bref, à l'instar de chaque individu, le Tango lui aussi est unique.<br />
Le lieu en lui même vaut également le détour. Pas forcement un grand détour, mais si vous êtes dans le coin ça vaut le coup. L'entrée ne paye pas de mine puisque cela ressemble un peu aux entrées de bâtiment que l'on voit dans les films policiers, là où vendeurs et acheteurs de drogue se retrouvent pour procéder à la transaction. Sauf que dans notre cas la personne qui est à l'entrée ne porte pas d'arme et nous souhaite la bienvenue. Un escalier nous emmène jusqu'au vestiaire, puis l'on accède à la seule et unique salle de l'établissement en passant sous une tenture. L'arrivée surprend un peu lorsque le lieu est rempli puisque l'on débouche presque en plein milieu de la piste de danse, les tables et le bar étant toutes situés à l'opposé. Il vaut mieux arriver tôt, sinon les chances de trouver une table de libre sont presque nulles. La décoration du lieu est un mélange d'objets bruts et de tableaux d'art modernes, le tout sur des murs laissés tel qu'ils avaient été construits. C'est un peu "trash" comme genre, si je devais le définir. C'est amusant. Une guirlande circulaire d'ampoules multicolores placée au dessus de la piste de dans donne un petit air de bal populaire lorsqu'elle est allumée. L'endroit n'a de Catedral que le nom est la hauteur de son plafond, assez impressionnant. </ p>
<p>Le lendemain, dimanche, était prévu un pique-nique pour lequel j'avais essayé de rassembler des Argentins et des étrangers, histoire de mélanger un peu tout ça. Je me suis donc levé, encore a moitié endormi, pour préparer notre repas avec Eric. A peine finis les préparatifs, et alors que nous chaussions nos baskets pour nous rendre sur place, il commence à pleuvoir. Cela ne s'arrêtera pas avant la tombée de la nuit. Contre mauvais fortune bon coeur, on a mangé nos sandwiches en regardant la TV, bien installé au sec sur nos canapés. Je pense (heureusement) que personne n'y est allé. Je n'ai reçu aucun mail furieux pour le moment en tout cas, je touche du bois. Je vais essayer, comme Danette, de remettre ça ce week-end, avant que les étrangers ne repartent chez eux et les autochtones en vacance.</p>
Des crêpes, des crêpes...urn:md5:adb23a7b9bf0ef38c72be1b53ec2d7602004-10-09T20:40:09+00:002004-10-09T21:59:01+00:00jabricMa vie en Argentine [sorties]<p>... il va falloir que je me diversifie un peu quand même moi...</p> <p>Quand le chat n'est pas là les souris dansent, et quand Eric n'est pas là elle mangent. J'avais donc invité, comme je vous l'avais dit, mon groupe de stratégie à venir manger des crêpes hier soir. Comme j'étais super motivé je m'étais également mis en tête de faire une tarte au citron, comme à la bonne époque de MLP. J'avais donc acheté des citrons lors de mes dernières courses. Sauf qu'en fait les citrons ça ne fait pas tout. Loin de là. On fait le malin au supermarché devant les copains, style ´ ouais, moi la cuisine je gère à donf " puis après on se retrouve comme un boludo devant les fourneaux à pas trop savoir quoi faire. Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, triste... Ouais, c'est du Victor Hugo. Je sais, ça en jette pas mal... *</p>
<p>Bon, afin que mon expérience ne soit pas perdue pour tous, je vous fait une petite liste des trucs auxquels il vaut quand même mieux penser avant de se lancer dans la confection d'une pâtisserie :</p>
<ul>
<li>Ca n'a l'air de rien comme ça, mais une recette c'est quand même vâchement utile. Sauf si vous êtes ma mère et que, recette ou pas vous n'en faites qu'à votre tête, ça aide pas mal. Bref, vive internet et google quand on est à l'arrache.</li>
<li>Dans la même veine, un moule c'est également assez pratique. Moi j'avais je choix entre une marmite aux poignées en caoutchouc ou une casserole sans manche. Dans ces moments là on est content d'avoir une voisine bien équipée de l'autre côté de la rue. Bon, le moule était trop grand pour la pâte, donc j'ai été obligé de faire un patchwork en utilisant la deuxième pâte que j'avais, mais après tout, qu'importe le flacon pourvu qu'on ai la tarte.</li>
<li>Petite question culinaire : 150 g de sucre, ça représente quoi ? Hein, qui peut me le dire ? Autant le beurre, après de savants calculs j'ai réussi à découper mes 75 grammes, autant le sucre c'est moins intuitif... Et bien désormais, grâce à Manu (loué soit-il) vous pouvez vous rendre sur ce <a href="http://lecuistot.branchez-vous.com/conversion/index.php" target="blank">site</a> pour faire vos conversions. Et donc, pour information, 150 g de sucre cela représente 8,15 cuillères à soupe, soit 0,65 tasses (là faut avoir l'úil) ou 32.61 cuillères à café (là faut avoir le temps).</li>
<li>Dernier point, qui peut paraître secondaire mais qui ne l'est pas tant que ça : les feuilles de papier sulfurisé fournies avec la pâte à tarte ne sont pas des feuilles de papier sulfurisé en Argentine. En fait, techniquement, c'est plus du papier plastifié qu'autre chose. Et je pense que vous connaissez l'effet de la chaleur sur le plastique. Pour le papier plastifié c'est exactement pareil. Comme j'étais quand même un minimum méfiant par rapport à cette matière, j'ai réussi à rattraper en partie le coup. Sauf que j'avais quand même le centre de ma pâte qui s'était véritablement nouée d'amitié pour le plastique, j'ai donc été obligé de tailler dans le vif, et de refaire une petite couture/patchwork avec la seconde pâte. Un vrai puzzle...</li>
</ul>
<p>Au final la tarte était "bien mais pas top". Pas assez acide à mon goût. Les filles ont dit qu'elle était très bien comme ça. Rocio avait fait un gâteau à la poire et à la cannelle. Enfin plutôt à la cannelle et à la poire. Ca faisait un peu pudding étouffe chrétien (une comble, à la UCA) mais c'était très bon. Elles avaient également amené le maté, cette boisson super amère que les Argentins boivent à longueur de journée. Je vous ferai un post là-dessus à l'occasion. Bref, c'était sympa. <br />
J'ai encore un peu de boulot pour comprendre les conversations entre jeunes quand même ^_^</p>
<p style= "font-size: 80% ;">*Règle de base en école de commerce : quand on est en mal barré, il faut faire une diversion et changer de sujet. <br />
Pour ceux que cela intéresse, vous pouvez trouver le poème en question <a href="http://poesie.webnet.fr/poemes/France/hugo/5.html" target="blank">ici</a></p>
<p><img src="http://www.imerege.com/blog/images/groupestrat.jpg" alt="mi grupo de estrategia" /></p>Barbecue argentinurn:md5:9a8dee53eb6508854e24beddc233e9472004-09-24T10:52:01+00:002004-10-09T15:00:05+00:00jabricMa vie en Argentine [sorties]<p>Ici ça s'appelle un asado</p> <p>Mardi, pour la fête du printemps (fériée pour les étudiants) nous avions un barbecue d'organisé. Loi de Murphy oblige, il a bruiné toute la journée (il avait fait beau toute la semaine, et il fait grand beau temps depuis). Nous étions cependant abrités, donc cela n'a pas été trop problématique.</p>
<p>Comme je suis flemmard aujourd'hui, je ne vais pas vous faire un grand discours. Voici donc des photos, commentées :o) </p>
<p>Le cuistot, Ricardo (Colombie). <br />
Il a un peu galéré pour allumer le feu (nous sommes arrivés un peu tard pour l'aider. Devinez qui dormait encore à 12h45...) mais s'est rattrapé par la suite. Sa technique du sèche-cheveux pour attiser les braises, même si elle manque un peu de poésie, est des plus efficace.<br />
<img src="http://www.imerege.com/blog/images/chef.jpg" alt="Ricardo" /></p>
<p>Le reste du petit groupe d'étrangers.<br />
De gauche à droite : Eric (de dos, forcément... Que ne ferait-il pas pour se faire remarquer !), Albane (France), Cecilia (Chili, l'organisatrice de la parilla), David (Canada), Marcela (Colombie), Elsa (Mexique) et Robyn (Canada). <br />
C'est avec ce groupe (Albane exceptée) que je vais partir dimanche une semaine à Iguaçu. Il s'agit des chutes d'eau appartenant au top 3 des chutes d'eau les plus spectaculaires au monde. Plus hautes que celle de Niagara. Ca va être très sympa je pense. C'est à la frontière entre l'Argentine, le Brésil et l'Uruguay donc si vous entendez qu'un Français s'est fait enlever dans l'un de ces trois pays, ça peut être moi :o).<br />
<img src="http://www.imerege.com/blog/images/parilla.jpg" alt="Groupe" /></p>
</p>Notre repas. Au début ça fait un peu peur de voir autant de viande (pour le prix de deux petits steaks en France...) mais on s'y fait assez vite en fait. ^-^<br />
<img src="http://www.imerege.com/blog/images/bidoche.jpg" alt="Viande" /></p>Opera Bay et Bellas artesurn:md5:a2889724607852aee4ad178510d3d7f12004-09-12T23:28:14+00:002004-09-14T02:40:34+00:00jabricMa vie en Argentine [sorties]<p>Mon premier boliche hype et mon premier musée de beaux arts</p> <p>Ca y est, je suis allé dans une boite de nuit à la mode hier. Whaouu. </br >
Pour la petite histoire, c'est une spécialiste des relations humaines (ie qui se fait beaucoup de relations en boites de nuit) qui nous avait obtenus des free pass pour rentrer sans payer. Sinon il y aurait eu peu de chance que j'y sois allé un jour...<br />
La boite ressemble de l'exterieur à l'opéra de Sydney, d'ou le nom. C'est assez grand puisqu'il y a 7 salles différentes, avec des ambiances variées (techno moderne, techno anglaise, techno hype, techno retro,... bref, y en a vraiment pour tous les goûts... ^-^). Il y a une réelle différence entre cette boite et les autres boites de nuit : la fumée que l'on respire et qui nous pique les yeux y est hype, le bruit que l'on y subit est de la derniere mode, les boissons qui s'y boivent sont luxueuses (enfin leur prix por lo menos) et les gens collés les uns contre les autres, s'empechant mutuellement de danser, sont assez aisés. Le lieu est sympa et les décors assez soignés.</p>
<p>Sinon, parmi les trucs rigolos de la soirée, j'y ai rencontré Fini, l'Argentine que j'avais connu à Paris et qui m'avait logé à mon arrivée à Buenos Aires. La ville est plus petite qu'elle ne le parait ^-^. J'ai lâchement profité de son état d'ébriété avancée pour noter son nouveau numéro de télephone, histoire de reprendre contact avec elle. Cela faisait plusieurs jours que je me disais qu'il fallait que je la réinvite, avec Eche, ca tombait donc pile poil...</p>
<p>Un autre truc rigolo (en fait je crois qu'il n'y a eu que ces deux trucs rigolos dans la soirée...) a été l'émoi provoqué par Eric dans un groupe d'Argentine, lorsqu'il a annoncé qu'il était Francais. J'etais trop loin pour entendre ce qu'il leur a dit (et lui avait trop bu pour s'en rappeler) mais je me suis retourné pour voir ou il était juste au moment ou les 4 filles du groupe s'exclamaient en coeur "Ahhhhh !!!! Frances !!!!" et entamaient une ronde endiablée autour d'Eric. Nous étions sur le chemin du départ, nous avons finalement papoté une heure avec elles avant de reprendre notre route...</p>
<p>Et oui, parce que ce n'est pas tout ca de faire des folies de ses soirées : il n'y a pas que cela dans la vie... J'avais prévu avec Seth (un Américain) de faire un peu de visite culturelle ce week-end. Nous sommes donc allés, apres une courte nuit, au musée des beaux arts de Buenos Aires. Il est assez sympa. Sur le modele des musées anglais l'entrée est gratuite, et il y a une urne a la sortie pour faire des donations. L'avantage c'est que l'on ne sent donc pas obligé de se tapper toutes les salles pour rentabiliser son investissement, et que l'on peut donc passer plus de temps dans celles qui nous intéressent vraiment. Je n'ai pas vu de peintures célebres (d'un autre côté je ne suis pas un expert en peinture) mais il y a une majoritée de toiles de maîtres, dont beaucoup sont francais (et c'est cool quand on est accompagné par un Américain... Gniark gniark gniark). Nous avons ainsi pu voir du Picasso, Matisse, Modigliani, Rembrandt, Van Gogh, Mo(a)net, Pissaro, etc.<br />
Les salles du début de la visite (en fait c'est plutôt celles de la fin, mais j'ai suivi l'américain qui est rentré par la sortie...) sont dédiées a l'art moderne et étaient assez rigolotes. J'aime particulierement les titres des peintures modernes : soit ils sont du genre "Adam et Eve avant le péché originel", et l'on voit un gros carré vert texturé, soit ils sont du style "lumiere rouge sur rouge foncé" et l'on voit effectivement un carré rouge clair sur un rectangle rouge sombre. Bon, je me moque mais j'ai bien aimé cette partie.</p>
<p>Conclusion du week-end : même un week-end de trois jours ca passe vite :) Le week-end prochain risque de passer encore plus vite puisque nous allons peut-être nous rendre aux chutes d'Iguacu, je ne sais pas encore. Nous partirions jeudi apres-midi pour revenir lundi matin avant les cours. J'espere que d'ici la nous aurons récupéré internet, parce que cela fait plus de deux semaines que je ne peux pas me connecter avec mon PC, et 2-3 jours qu'Eric n'arrive plus non plus a se connecter avec le sien. Sur ce dernier point je pense que c'est parce que nous n'avons pas payé le nouveau mois qui débute... Mais ce n'est pas faute d'essayer ! La personne qui s'en occupe, au 8eme étage, demeure introuvable. Impossible donc de lui faire part de nos problemes ou de la payer. Enfin bon... ^-^</p>
Crêpe party argentineurn:md5:722005442a110cca14838fa12243548f2004-09-06T00:18:17+00:002004-09-06T05:20:01+00:00jabricMa vie en Argentine [sorties]<p>ou l'exportation de la culture française en marche<br />
Ouais, on aurait aussi pu choisir une conférence sur l'humanisme français, le développement de la côte ouest hexagonale grâce au TGV ou la littérature française post-moderne, mais on s'est dit que les crêpes c'était quand même plus fun...</p> <p>Vous l'avez sûrement intégré depuis que je vous en parle, j'étudie dans deux fac à la fois : celle d'administration d'entreprise et celle de communication. Et la fac de communication est beaucoup plus conviviale (en langage prof, convivial = bordélique*) que l'autre. Je connais donc beaucoup plus d'étudiants de cette fac, et j'y suis également beaucoup plus connu (tout est relatif hein...). Dans ce cadre donc de ´ on parle de tout et de rien ", on m'avait annoncé il y a quelques semaines qu'une étudiante de ma classe habitait juste en face de chez nous. Après l'avoir rencontré et avoir sympathisé avec elle, il s'est avéré que le terme de ´ en face " est on ne peut plus exact, puisque l'on pourrait presque se parler par le balcon. En fait on peut le faire, mais vu que la route est parfois bruyante et que l'on parle en espagnol, on ne comprend rien du tout... Bref... Toujours est-il que la proximité géographique facilitant les choses, nous sommes sortis 2-3 fois dans des bars/soirées avec cette fille (Ana), sa súur (fausse) jumelle (Ines) et le copain de sa súur (Martin). Comme le courant passait bien, nous les avons invités, Eric et moi, à une crêpe party vendredi dernier.</p>
<p>En descendant faire les courses pour préparer tout ça, nous tombons sur l'une des deux propriétaires de notre appartement. Nous en profitons pour lui faire part d'un problème de clé (la clé du verrou n'était pas copiable, nous devions donc laisser l'appartement à moitié ouvert les jours où Eric et moi ne revenions pas aux mêmes horaires...). Elle nous propose de venir avec elle dans un magasin spécialisé, qui pourrait copier la clé. Mais comme elle doit d'abord aller chez l'un des autres locataires et qu'elle est mal garée, elle nous file les clés de sa voiture en nous demandant d'aller nous asseoir dedans, au cas ou les flics passent. Nous voilà donc à l'attendre dans la rue, Eric au volant d'une antiquité sur roue, garée sous le panneau ´ interdiction de stationner ", et moi accoudé à la portière, celle-ci refusant désespérément de s'ouvrir. Evidemment c'est le moment que choisi Ana pour revenir de la UCA et nous trouver dans cette situation cocasse. Si si, c'était cocasse... Si ça ne vous parait pas cocasse c'est sûrement parce que je raconte mal... Bref... On lui explique les raisons de notre présence dans cette voiture spéciale drague et l'on en profite pour lui demander une poêle Téflon, qu'elle monte chercher pour nous. La propriétaire se décide enfin à redescendre (pour avoir la durée d'attente exacte en Argentine, la formule exacte est plus ou moins : temps réel = 4 x temps annoncé) mais doit finalement partir sans nous puisqu'elle est pressé. Nous sortons donc de la voiture et attendons Ana. Au bout d'une quinzaine de minutes celle-ci fait son apparition au balcon, s'étonnant que nous soyons encore là. Elle avait été alpaguée au téléphone et nous avait plus ou moins oublié. Bref... Qu'importe, nous voila partis pour Norte, le supermarché du coin.</p>
<p>De retour chez nous, commencent les préparatifs. On fait ça bien : en salé on a prévu oignons, saucisses braisées, jambon et fromage râpé. En sucré il y aura le classique confiture / sucre / Nutella et le moins classique dulce de leche. La garniture opérationnelle, nous commençons à faire les crêpes. 1h30 à se relayer devant les fourneaux rien que pour les cuire... Si ce n'est pas faire les choses en grand je ne sais pas ce que c'est... Remarque, vue la quantité de crêpes qu'il nous reste, on a quand même peut-être fait en trop grand...</p>
<p>22h15, Ana et Ines arrivent (le rdv était à 21h30 mais bon, on savait à quoi s'attendre, puis comme ça on a eu le temps de finir de cuire les crêpes) et on commence à manger. Martin nous rejoint une heure plus tard, revenant du boulot (il est cuistot dans un restaurant). Je pense qu'ils ont aimé les crêpes. On ne sait jamais trop ce que pensent des latins (tout est toujours super bien), mais à mon avis ce n'était pas mauvais. Le truc certain c'est qu'Ines a flashé sur le Nutella...<br />
Martin a ensuite sorti sa guitare et on s'est tous mis à chanter. Enfin on a essayé, parce que entre les chansons que l'on ne connaît pas et celles dont on ne connaît pas les paroles, ce n'est pas forcement évident. Brassens Power !<br />
Au final c'était très sympa. J'ai passé pour ma part une très bonne soirée. Je trouve ce genre d'activité plus sympa que ces soirées en boite ou l'on se marche les uns sur les autres au milieu d'un brouillard de fumée de cigarette, incapables de se parler à cause de cette * ! # ;@§ de musique techno **. Je n'ai jamais été fan des boites de toute façon. J'y suis allé une fois depuis que je suis en Argentine (le reste n'était pas de vraies boites de nuit, plus des bars dansants ou de simples bars) et il s'est avéré que c'était une boite anciennement gay mais qui le restait encore pas mal. Ne me demandez pas comment on s'est retrouvé là bas, je ne sais pas trop. Le plus rigolo de la soirée c'était, paradoxalement, le lendemain, en voyant la tête des Argentins à qui l'on annonçait que l'on était allé dans cette boite. Chistoso.</p>
<p>Allez, je vous mets quelques photos de la soirée, pour la route...</p>
<p>Les deux cuistots, fatigués mais repus. Notez l'efficacité de la lessive locale sur mon pantalon. <br />
<img src="http://www.imerege.com/blog/images/nous.jpg" alt="cuistots" /></p>
<p>Ana et Eric<br /><img src="http://www.imerege.com/blog/images/ana.jpg" alt="Ana et Eric" /></p>
<p> Martin, jouant de la guitare, et Ines<br /><img src="http://www.imerege.com/blog/images/martines.jpg" alt="Martin et Ines" /></p>
<p>Sur ce, bonne semaine pour ceux qui ne sont plus en vacance/week-end, amusez-vous bien pour les autres !</p>
<p><em>* Je tiens à m'excuser auprès de ma grand-mère pour ce vocabulaire peu élégant. Ne souhaitant pas qu'elle soit systématiquement choquée par ce que son petit fils écrit, je vais essayer de faire un effort pour améliorer mon orthographe (normalement depuis quelques billets cela doit s'être amélioré. Enfin j'espère...) et mon langage, tout comme le contenu de mes textes. Je promets donc d'éviter dorénavant les titres du genre ´ dessin, tango et paddle... à défaut de sex, drug and rock'n roll ". Ou alors je les mettrai en tout petit ;o)<br />
Tant qu'on y est, vous pouvez tous lui souhaiter un joyeux non-anniversaire, ça lui fera sûrement plaisir :)</em></p>
<p><em>** En tant que petit fils modèle je tiens très vite mes promesses...</em></p>