Allez zou, 11h du matin, il est grand temps de se lever et de se mettre au travail. Je fais la connaissance de la maman d'Eche et de son frère, je déjeune rapidement puis je commence a preparer mon plan de visite des résidences étudiantes et autres appartements dont j'ai eu la liste par la UCA.

Le temps de tout préparer (vous aurez remerqué que je viens de trouver comment faire lea accents !) et il est déjà l'heure du déjeuner (il faut dire aussi que je ne me suis pas levé très tôt...). Au menu, empanadas au jambon et fromage (des sortes de chaussons aux pommes - mais sans pomme evidemment), un plat typiquement argentin, assez bon, puis queso dulce (fromage type Mozarella avec de la pate de coin par dessus). Allez, cette fois il est plus que temps de sortir visiter Buenos Aires !

Si je suis logé dans la province de Buenos Aires, je ne suis cependant pas dans la ville elle même, mais dans la banlieue nord de la capitale (en fait à 800m du début de la ville de Buenos Aires...). Le transport jusqu'à la capitale se fait par un train inter-urbain (sorte de RER en fait) à 0,50 pesos le billet (multipliez par deux pour avoir le prix en franc, ou divisez par trois pour l'avoir en euros. Pour ma part j'ai choisi de me remettre aux francs :o). Il faut un petit quart d'heure pour se rendre dans le coeur de la ville. Le guichetier n'étant pas présent, on me dit d'acheter mon billet dans la station de destination, avant de passer les controleurs (il n'y a pas de contrôle dans le train, uniquement à la sortie des quais). Assez particulier comme système, mais bon, il parait que c'est assez rare comme situation.

Ca y est, je suis enfin à Buenos Aires. C'est assez difficile à décrire en fait... Ma première impression est qu'il y a un trafic fou de voitures dans cette ville. Je ne sais pas à quoi c'est du, puisque Paris n'est pas mal non plus dans son genre, mais ne m'a pas donné cette impression. Peut-ètre au fait que les rues sont plus larges, qu'il n'y a aucun arbre sur les trottoirs, que les rues sont toutes paralleles ou perpendiculaires et que l'on n'arrete donc jamais de traverser des routes (Ca coupe le rythme d'ailleurs : tous les 100m bam, on croise un feu...). Il y a pas mal de monde dans les rues, c'est assez européen globalement, du point de vue vestimentaire ou physique des gens. Et même si nous sommes en hiver, je meurs de chaud avec mon anorak. Il parait qu'il a fait beaucoup plus froid les jours précédents... C'est assez sympa, mais ce n'est pas après quelques heures à chercher des appartements que je vais pouvoir donner une véritable impression sur cette ville...
Mais bon, je ne suis pas là pour flanner, alors zou, on se met en route pour la première adresse... Quelques heures plus tard, l'efficacité de la méthode n'aura pas été démontrée : soit la personne compétente n'est pas présente, soit je n'arrive même pas à rentrer dans l'immeuble (tous ont des interphones). Bref, je vais plutôt commencer par leur téléphoner, et j'y retournerai demain en connaissance de cause. Je n'ai quand même pas tout perdu : j'ai au moins visité un appartement (4 chambres de 12 m carrés, 2 personnes par chambre, TV et connection internet dans chaque chambre, une salle de bain pour 2 chambres (généralement il y a deux chambres de filles et deux chambres de garcon), petit déjeuner et diner compris, tout comme le lavage du linge, le tout pour 900 pesos) et j'ai pu parler pendant plus d'une heure avec le "portier" d'une résidence catholique de l'existence de Dieu et de la création du monde. C'était assez folklorique, mais toutes les occasions sont bonnes pour pratiquer son espagnol non ?

A mon retour, je fais la connaissance avec le père d'Eche, qui parle assez bien francais et qui est tout content de pouvoir le pratiquer. On papote d'un peu tout et rien avant le repas (poulet panné, patate douce et tomates si vous voulez tout savoir), puis il est largement temps d'aller dormir. Tant pis pour le blog, je le mettrai à jour demain en mettant de fausses dates, ni vu ni connu :o). En plus le clavier américain demande une certaine concentration, alors il vaut mieux remettre à demain ce que l'on pourrait mal faire le jour même, nan ?


Voilà, c'était un petit résumé ma première journé à Buenos Aires.
To be continued...