Voir les photos liées à cet article : Photos de Copacabana - Bolivie

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Il manque toujours le texte narrant mes aventures à La Paz, juste avant mon départ à Copacabana... Qu'importe, les films font bien des flash-back, je ferai de même avec ce blog !

Après le départ raté de la veille, je me lève de fort mauvaise humeur et n'ai qu'une envie : partir vite de La Paz pour aller à Copacabana puis l'île du soleil. Pas de bol, Nicolas (l'un des deux Argentins avec qui je fais un bout de chemin) revient à peine de soirée, totalement bourré. Je les menace de partir seul s'ils me font encore rater le bus, et ils finissent doucement par se mettre en route. Nicolas se révélera encore plus pénible ivre que sobre, lorsqu'il tente de négocier tous les prix possibles. Nous finirons par réussir à le faire taire et à nous entasser avec les autres passagers dans un de ces minibus blancs typiques, pouvant accueillir jusqu'à 14 passagers et un chauffeur. 14 passagers boliviens, cela s'entend, soit environ 5 Allemands...

Je suis un peu malade, presque grippeux, et la musique typiquement bolivienne à très haut volume que nous impose le chauffeur ne fait rien pour arranger les choses. 4h plus tard et après avoir traversé le lac en barge, nous finissons par arriver à Copacabana, une petite ville ´ côtière " située à près de 3800 mètres d'altitude, servant généralement d'étape aux touristes avant de poursuivre vers le Pérou ou vers l'île du soleil.
Nous nous mettons en quête d'un hôtel peu cher (Nicolas réussira encore à faire baisser les prix d'au moins 30%... Un vrai pitbull !) avant de visiter la ville. Celle-ci est assez petite en fait, on fait vite le tour de la place principale et des deux rues touristiques (entendez par là ´ remplie de stands d'artisanat ") descendant vers le lac. Nous opterons finalement pour une petite excursion en direction de l'intérieur des terres. Nous croiserons un anthropologue bolivien avec qui nous discuterons un instant, avant de revenir en stop dans la benne d'un camion, les Argentins étant trop fatigués pour revenir à pied. Je profiterai du retour à l'hôtel pour y faire une petite sieste... jusqu'à 20h00 ! Je me lève, toujours plus ou moins dans mon assiette, et vais faire un tour sur la place pour assister au carnaval. Un petit groupe de musiciens joue pour une petite vingtaine de danseurs et danseuses, tous en costume typique. Sympa, mais je ne me sens vraiment pas super donc je vais me recoucher une demi heure plus tard.

Le lendemain nous ratons les bateaux du matin (il aurait fallu être prêt à 8h30) mais mes quasi 18h de sommeil m'ont fait du bien et je me sens nettement mieux. Petit déjeuner en écrivant des cartes postales (a priori toujours pas arrivées... On y croit, si si...), visite de l'église, du marché... Rapide passage par l'unique cybercafé de la ville pour informer mes parents de mon prochain silence (pas de moyens de communication depuis la isla del sol). J'arriverai à envoyer le mail en moins de 5 minutes, me permettant de ne pas dépenser trop. A 14 bolivianos l'heure, ce cyber est vraiment super cher. Oui, l'exemple typique du mec qui ne pense plus du tout en euro, mais s'adapte à la monnaie locale... Un dernier coup de fil qui me permettra de joindre (enfin !) l'hôtel d'Uyuni qui se chargera de récupérer mon CD de photos (depuis je n'arrive plus à le joindre) et nous voilà partis en début d'après midi pour l'île du soleil !

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